Chers lecteurs de « Mes Petits Secrets De Lune », bonjour ! je suis ravie de vous retrouver dans mes petits messages personnels pour vous accompagner au cœur de ce Premier Quartier Lunaire. Comme vous le savez, une montée de Lune est un moment propice à la reconnexion avec notre monde intérieur, c’est une occasion à ne pas manquer ! Aujourd’hui, explorons ensemble ce chemin avec les trois cartes mystérieuses des Cartes des Rêves : Nudité, Forêt, et Grossesse.
Dans l’Etreinte de l’Univers
Aujourd’hui, je vous convie à un voyage ascétique vers le Divin, dans son périple délicieux au cœur de l’immensité. Aujourd’hui, les masques tombent, et nous nous envolons dans une nudité totale. Plus besoin de déguisement pour échapper à l’oppresseur ; nous nous offrons corps et âme à ce courant, à cette pluie fine et dorée venue des confins du ciel, qui emplit chaque cellule de notre être de son nectar. Parfois, nous nous sentons en décalage avec ce monde terrestre que nous ne reconnaissons plus. Nos réflexions s’envolent à la lisière de cette forêt, où les arbres se dressent comme des gardiens millénaires. Où sont passés nos rires insouciants d’hier ? Que nous est-il arrivé ? Dans ce temple de la Divinité les ombres dansent, se mêlant aux rayons dorés qui percent la canopée. Ici le silence est sacré, un hymne à l’invisible. Dans ce murmure de l’âme de la nature opulente, la matière sombre, qui naguère nous enserrait, se dissipe peu à peu. Elle se métamorphose en une lumière blanche, pure, bienveillante, et rassurante. C’est comme si l’Univers lui-même nous prenait dans ses bras, nous enveloppant de sa tendresse infinie. Nous ne sommes plus plus seuls, mais partie intégrante de ce grand tout. Les feuilles bruissent, comme des pages d’un livre ancien, où nous pouvons y découvrir notre destinée. Il faut parfois savoir s’accorder aux volontés de l’Univers, se laisser porter par ce grand Architecte des mondes. Dans cette nudité totale, nous sommes libres, délivrés des masques et des entraves. Nos rires insouciants d’hier peuvent résonner de nouveau, mêlés aux chants d’oiseaux, loin des barreaux invisibles de nos pensées, nous comprenons que nous sommes à notre place, ici, au cœur même de l’immensité.
Avec toute ma bienveillance, votre humble messagère,
Monique B S E
