LA PETITE FILLE ET LE JARDINIER

 

Lundi 6 Janvier 2014

LA PETITE FILLE ET LE JARDINIER (suite).

2001

 

« Quand on a conscience d’avoir franchi la limite c’est souvent trop tard, parce que l’on est déjà passé

de l’autre côté. »

C’était une journée tout ce qu’il y a de plus normal, Monica en profita pour faire une visite surprise a son père. Comme à l’accoutumé elle n’avait pas pris la peine de changer sa tenue « décontractée » enfilée précipitamment le matin, pour une tenue plus adaptée. Elle se moquait bien de son apparence, se fiant davantage à ses sentiments plutôt qu’à son image cependant, cette attitude agaçait fortement sa meilleure amie qui s’évertuait à lui faire remarquer, ce à quoi elle répliquait :

Aujourd’hui j’en ai pas envie, de toute façon, Dieu se moque pas mal si je suis correctement habillée ou pas.

 Ce qui voulait dire : la discussion est close, au grand regret de son amie et, si par malheur elle insistait, Monica était alors capable de pire, osant des mélanges de couleurs et de styles dont elle seule avait le secret aussi, personne n’osait s’aventurer sur ce chemin épineux où Monica exprimait d’une manière forte, sa volonté de vivre libre. Tout le contraire de sa mère qui déjà se désolait de la voir accoutrée de la sorte.

 A chaque entrevue avec son père, Monica était nerveuse et se mettait instinctivement à jouer avec le médaillon suspendu autour de son cou, que lui avait remis sa mère avant sa mort

– Bonjour papa.

– Bonjour ma fille.

– Comment vas-tu aujourd’hui papa ?

-Bien,

-Je t’ai apporté une nouvelle couverture.

Le vieil homme fronça ses épais sourcils gris et, lança d’une voix coléreuse : 

– Je n’en veux pas de cette couverture tu peux la remporter !

– Papa la tienne est complètement usée bientôt tu vas pouvoir lire au travers.

– N’insiste pas je viens de te dire non ! Je n’en veux pas ! Vas t en !

– Papa, il faudra bien un jour que tu te résignes à tourner la page.

 Un homme seul est un roi, mais son royaume est minuscule et inconfortable songeait Monica et, personne depuis bien longtemps ne brulait de désirs pour son père hanté par le visage de la seule femme qui avait illuminé sa vie aussi, tout naturellement il s’accrochait désespérément au moindre souvenir. Dieu dans son infinie bonté l’avait doté d’un grand courage pour supporter toutes ces années de solitude.

En outre, Monica savait bien qu’il était impossible de maitriser les sentiments de quelqu’un. Son père avait aimé de toutes ses forces sa mère aussi longtemps que la vie lui avait offert ce cadeau et, même s’il avait su qu’une souffrance inimaginable l’attendait cela n’aurait certainement rien changé néanmoins, Monica, restait persuadée que les yeux de son père avaient été aveuglés par la beauté qu’il croyait immortelle et restés fermés, ce qui lui avait sans nul doute brisé le cœur. Monica pensa qu’elle détenait certainement une partie de l’énigme pour déjouer la malédiction qui planait sur sa famille.

– Allons y en douceur papa, je ramène la couverture à la maison c’est promis. (à suivre).

 

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Mardi 7 Janvier, la coupe est peut-être pleine mais cette semaine nous aurons l’audace d’avancer vers ce que nous désirons.

Mercredi, la maturité développe les échanges.

Jeudi, cette journée nous procure une occasion de changement.

Vendredi, cette journée voit naître de nouveaux désirs.

Samedi, en développant un esprit pratique et une patience, nous pourrons venir à bout des difficultés.

Dimanche, c’est parfois bon de se sentir valorisé.

Lundi, nous débuterons cette nouvelle semaine avec l’idée  encore fragile ou secrète, d’un nouveau partage

Bonne semaine, je vous embrasse. Monique b.